Mercredi 21 octobre, le personnel de la mairie d’Aussillon était invité par le maire Fabrice Cabral à respecter une minute de silence. Un hommage concomitant avec celui rendu à la Sorbonne, à la mémoire de Samuel Paty, le professeur d’histoire et géographie assassiné « pour avoir fait son métier », selon les propos de l’élu aussillonnais. « Les mots nous manquent à toutes et à tous, une fois de plus, pour exprimer notre émotion face à l'intolérance et à l'extrémisme, utilisés jusqu'au crime », écrivait Fabrice Cabral dans un communiqué, conclu par un soutien à la laïcité « clé de voûte du vivre-ensemble… Chacun est libre de croire ou pas, et aucune règle n'est supérieure dans la vie citoyenne à celles établies en commun par les lois de la République. Si d'aucuns pensent autrement, ils se trompent. Ce principe n'est pas négociable. Et les coups portés ne font que renforcer notre détermination en ce sens. » Pour l’occasion, l’hôtel de ville avait également mis le drapeau national en berne, symbolisant le deuil de la commune.