Le Millavois, parti pour 11000 km à pied à travers la France en un an et demi, a fait une pause à Aussillon. Son périple vise à donner un coup de projecteur sur les maladies neurodégénératives.
Il a déjà à son palmarès deux fois les 100 km de Millau, sa ville natale, et les 1700 km du chemin de Compostelle. Luc Pace est un marcheur régulier qui a décidé de joindre l’utile à l’agréable en réalisant un périple pour alerter l’opinion sur les maladies neurodégénératives : « Elles touchent 4000 personnes en France, dont 80 % de femmes. La plus connue est la sclérose en plaques. J’ai été touché dans mon entourage. Alors j’ai pensé mettre un coup de projecteur sur ce fléau. » L’ex-cadre dans les travaux publics de 60 ans est donc parti pour 426 journées de marche (sur 480 jours au total) et 11022 km d’un parcours où il empruntera « les 9 diagonales françaises. J’ai quitté Millau en octobre dernier. Mais le Covid m’a arrêté. Je compte terminer bientôt la diagonale Arles-Hendaye. » Cette dernière lui a fait faire une pause, après 32 km dans la journée (de Courniou via la voie verte), à Aussillon où le Millavois possède de la famille. « Je suis hébergé indifféremment chez des proches, des amis, des amis d’amis… Mon budget est de 45 000 €. Le but est de reverser de l’argent à la recherche médicale. »
De Millau, une équipe de dix personnes suit son voyage et assure le gîte au fur et à mesure du trajet. « En général, je privilégie les sentiers de randonnées (GR). D’Hendaye, je viserai Strasbourg, que j’ai prévu de rallier en huit semaines. » D’Aussillon, le dynamique sexagénaire, qui tracte un attelage de plus de 20 kg spécialement adapté aux randonneurs, devait passer par Dourgne et Dreuilhe pour une nouvelle halte à Toulouse.
Pour suivre Luc Pace : le site 9diagonales-arscp.com ou le Facebook : neurorun9diagonales (mail : enc.roadarscp2021@gmail.com)