L’athlète de l’ESA n’a laissé aucune chance à ses concurrents relégués à près de trois minutes sur le parcours sélectif des hauteurs du village (14,8 km), disputé le 29 octobre. Chez les filles, c’est la revenante Laurence Pavy qui s’est imposée. Malgré les frimas de l’automne, 109 coureurs ont participé au trail aussillonnais.
L’an dernier, Kader Mamou s’était sacrifié pour l’organisation en filmant la course. Cette fois, le licencié de l’Etoile avait fait de l’Aussillonnaise, dont il fut le lauréat il y a quelques exercices, un des objectifs de la saison. L’athlète local a vite mis les pendules à l’heure, en prenant le large très tôt, dès la sortie du « bois », avec vingt secondes d’avance. Au ravitaillement, Kader augmentait son capital à deux minutes, pour le fixer à près de trois minutes à l’arrivée au stade René-Carayol, où il devançait Romain Barthès et Patrice Ros. Chez les dames, c’est Laurence Pavy, une ancienne de l’ESA, exilée pour raison professionnelle, qui l’a emporté, devant Sandrine Gautier et Claire Fouillade. Dans la lutte amicale entre les Masters 2 (ex-vétérans), Mustapha Ouchene (Aiguefonde) a réussi l’exploit de précéder son rival de l’ESA, Pascal Gonthier, qui n’est autre que le vainqueur final du challenge du Parc du Haut-Languedoc. Chez les dames, c’est Nathalie Béziat (Castres athlétisme), qui a cumulé le plus de points le long des 22 épreuves de la compétition. Tous ces champions ont donc éclairé le trail co-organisé par la mairie d’Aussillonnais et l’ESA, qui a attiré cent neuf participants (trois abandons sur blessure), malgré le froid déjà vif de cette fin octobre. Lors de la réception, les élus, le maire Bernard Escudier en tête, ont donné rendez-vous au 17 décembre pour le « trail de Noël, sur un parcours redessiné long de 17 km. Par ailleurs, l’Aussillonnaise, toujours « Course des droits de l’homme » a reversé 220 euros à Amnesty international.
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